Et si votre baisse de désir n’était pas un problème à résoudre ?

Et si votre baisse de désir n’était pas un problème à résoudre ?

Moins envie. Plus envie du tout. Envie parfois… mais pas “comme avant”.
Le désir peut fluctuer, ralentir, disparaître… et cela ne veut pas dire que quelque chose cloche.

Et si, au lieu d’essayer de “retrouver” un désir, on apprenait à l’écouter différemment ?

La pression du désir : une injonction silencieuse
On ne le dit pas toujours, mais la sexualité est souvent présentée comme un devoir :
Il faudrait avoir du désir, souvent, de manière spontanée, surtout en couple.
Et quand ce désir n’est plus là, c’est comme s’il fallait vite le réparer.

Mais le désir n’est pas une machine. C’est un langage, un climat, un mouvement.

Quand le désir s’endort, ce n’est pas forcément une panne
Il peut se passer mille choses : fatigue, stress, douleur, routine, charge mentale, émotions non dites…
Le désir s’éloigne souvent pour une bonne raison. Et non, ce n’est pas “parce que vous n’aimez plus” ou “parce que vous êtes cassé·e”.

Quelques pistes pour faire de la place à ce désir autrement

• Revenir à soi : explorer ce qui vous fait du bien, dans la sexualité et même en dehors. Parce que quand on se sent mieux dans son corps et plus épanouie au quotidien, on l'est aussi dans l'intimité.

• Sortir du “il faut” : redéfinir la sexualité, élargir ce que vous appelez “moment intime”

• S'autorise à ralentir : ne pas chercher toujours la performance ou la quantité, mais plutôt prendre le temps de se concentrer sur les sensations, sur les ressentis...

Et la sexothérapie dans tout ça ?
Elle permet de poser des mots, d’explorer à son rythme, de se réconcilier avec une sexualité plus ajustée à soi, en dehors des modèles imposés. Vous pouvez venir en couple ou en solo, pour retrouver une intimité plus épanouie et qui vous ressemble.

Votre désir n’est pas cassé. Il a peut-être juste besoin qu’on l’écoute autrement.
Et vous avez le droit de vivre une sexualité qui vous ressemble, même si elle ne rentre pas dans les cases.